Dans ce mouvement, Chostakovich isole les familles d’instruments. Les cordes donnent le ton de cette marche véhémente. Puis les vents (clarinettes et hautbois) les rejoignent dans un thème à l’ironie mordante.
Une caisse claire souligne l’ambiance militaire belliqueuse, suivie par les cuivres qui entrent en une fanfare plus hargneuse que triomphale. Chostakovitch fait culminer tous ces éléments dans un tutti hurlant.
Puis les cordes tiennent un thème endiablé, se relayant avec les vents, donnant, selon le souhait de Chostakovitch, « une puissante image de la destruction hostile à l’homme ».
Quelle clairvoyance ce Chostakovitch !